Entretien avec Elsa RODRIGUES, Avocate et Médiateur CMAP
Pouvez-vous nous présenter votre Cabinet et son positionnement ?
Présent sur le marché depuis l’an 2000, LERINS & BCW est un Cabinet d’affaires en forte croissance, ce qui s’explique en grande partie par l’esprit entrepreneurial profondément ancré dans la communauté de ses Associés.
La présence d’associés trentenaires et de quadras aux côtés d’Associés historiques chevronnés participe aussi du dynamisme et de l’attractivité de notre structure.
Notre cabinet compte aujourd’hui une cinquantaine de juristes dont 13 Associés au sein de 5 départements : Corporate / M&A, Santé, IP/IT, Social et Contentieux-Arbitrage.
LERINS & BCW intervient auprès d’une clientèle variée, constituée aussi bien de grands groupes français et internationaux que d’ETIs, mais également de dirigeants, actionnaires et investisseurs.
Le monde de la santé, celui de l’industrie (nucléaire, aéronautique, industrie lourde), des nouvelles technologies, de l’assurance, sont tout particulièrement représentés au sein de notre clientèle, conférant ainsi à l’ensemble de nos Avocats une expertise sectorielle des problématiques spécifiques de nos clients.
Présentez-vous des compétences particulières ?
L’équipe « Contentieux-Arbitrage », animée par quatre associés, dispose pour sa part, au-delà bien sûr de sa pratique générale du contentieux des affaires, d’une compétence plus particulière en matière de gestion des conflits entre associés et de gouvernance, de contentieux de haut de bilan, de risques industriels, d’e-réputation, et de droit pénal des affaires, qui lui valent d’être chaque année récompensée dans les classements de la profession.
Par ailleurs, le Cabinet dans son ensemble bénéficie d’une réputation devenue incontournable en droit de la santé (droit contractuel de la santé, M&A de santé, déontologie des professionnels de santé, droit des sociétés d’exercice,…).
Pouvez-vous évoquer plus spécifiquement votre offre à l’international ?
LERINS & BCW est très régulièrement sollicité par de grands groupes internationaux et son réseau de correspondants étrangers en vue de les assister en conseil comme en contentieux. Dans le même temps, les ETIs exportatrices qui sont le cœur historique de la clientèle de notre cabinet, s’appuient sur notre expertise et notre réseau pour les accompagner dans leur implantation et leurs diverses problématiques à l’international. Ayant pour priorité de rester indépendant, le Cabinet a fait le choix de s’appuyer sur deux réseaux internationaux réputés de cabinets d’affaires indépendants, Multilaw et LAW (Lawyers Associated Worldwide), dont LERINS & BCW est le représentant pour la France, sélectionnés pour leur excellence technique et leurs valeurs communes. Ces réseaux nous permettent ainsi d’offrir à nos clients une couverture internationale sur plus de 100 pays, toutes spécialités confondues, afin d’élaborer des offres sur-mesure adaptées à chaque dossier.
En devenant Membre du CMAP, vous confirmez votre soutien au développement des Modes Alternatifs de Règlement des Différends. En quoi cette voie vous semble-t-elle profitable à vos clients et au monde de l’entreprise en général ?
Les Modes Alternatifs de Règlement des Différends (MARD) ont été pleinement intégrés à la pratique du cabinet depuis de très nombreuses années. Nos associés du département Contentieux-Arbitrage ont intégré l’arbitrage et la médiation à leur pratique quotidienne, certains étant par ailleurs eux-mêmes arbitres ou médiateurs. Aujourd’hui, les MARD sont incontournables. La crise sanitaire a incontestablement accéléré ce phénomène puisque nous ne pouvons que constater les difficultés auxquelles sont confrontées nos juridictions pour gérer le flux des affaires à traiter : procédures sans audience, reports sine die, délais rallongés… Les plus hauts magistrats de France ont invité les parties à recourir aux MARD pour régler leurs litiges. En pratique, les MARD ont largement prouvé leur efficacité. Ils permettent le plus souvent un gain de temps non négligeable et font preuve d’une flexibilité très précieuse dans le contexte actuel. Les parties sont le plus souvent maîtresses de leur calendrier et les réunions ou audiences virtuelles sont monnaie courante. A cela s’ajoute l’intérêt de recourir aux modes amiables, tels que la médiation, pour régler des litiges qui ne trouvent pas de réponse judiciaire satisfaisante. L’exemple auquel nous sommes le plus souvent confrontés dans le cadre de notre activité est celui des conflits entre associés.